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Contrôle des toxines d'𝘈𝘭𝘵𝘦𝘳𝘯𝘢𝘳𝘪𝘢

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Recommandation européenne : contrôle des toxines d'Alternaria dans les produits alimentaires

TIAC Crise sanitaire salmonelle listeria E coli microbiologie

 

Les Alternaria constituent une famille de champignons phytopathogènes pouvant se développer sur une grande diversité de végétaux. Ces champignons sont à l’origine de la contamination de certaines céréales et graines oléoprotéagineuses et de certains fruits et légumes par des mycotoxines comme l’alternariol (AOH), l’alternariol monométhyl éther (AME) ou encore l’acide ténuazonique (TeA). Du fait de leur présence sur les matières premières précédemment citées, ces toxines peuvent être trouvées par la suite dans des denrées telles que la bière, les jus de fruits, la farine, les produits transformés à base de tomates etc.

Les toxines issues des Alternaria représentent une menace pour la santé humaine et animale, avec des effets délétères sur le cœur, sur les poumons, l’induction d’allergies et des effets mutagènes et génotoxiques avérés. L’acide ténuazonique est la toxine la plus nocive pour l’organisme, notamment pour le cœur*.

C’est dans ce contexte que l’EFSA a étudié notre exposition quotidienne à ces diverses toxines. Elle a alors conclu qu’elle était supérieure au seuil de risque toxicologique pertinent. Pour permettre de limiter les teneurs en toxines des produits en contenant le plus, il est alors nécessaire :

  • D’identifier les pratiques qui permettraient d’abaisser ces niveaux d’exposition, comme par exemple des conditions de stockages ou de transformation améliorées ;

  • De définir des limites maximales de toxines pour ces produits au-delà desquelles des enquêtes sur les origines de la contamination doivent être conduites.

C’est en ce sens que les recommandations de la Commission Européenne :

  • Définissent des limites maximales en toxines d’Alternaria pour certains produits, au-delà desquels il convient de mener une enquête sur les origines potentielles de contamination. Par exemple, pour les produits transformés à base de tomate, ces seuils sont de 10µg/kg pour l’AOH, 5µg/kg pour l’AME et 500 µg/kg pour le TeA ;

  • Imposent un contrôle des denrées sensibles (produits transformés à base de tomate, poudre de paprika, graines de tournesol, etc.) par les états membres en collaboration avec les acteurs du secteur alimentaire ;

  • Imposent une mise en commun des données de quantification des toxines dans les produits sensibles, dans le but de mettre en place une base de données robuste. Ceci permettra d’étudier plus précisément l’exposition moyenne des consommateurs aux toxines présentées.

 

Eurofins vous accompagne dans la quantification des toxines d'Alternaria dans vos produits

Pour vous accompagner dans la quantification des toxines d’Alternaria dans vos produits, vos laboratoires Eurofins mettent leurs techniques de pointe à votre service, quelle que soit la nature de vos échantillons. Par ailleurs, au delà des mycotoxines, d’autres contaminants peuvent être recherchés comme l’ergostérol, la patuline, l’ochratoxine, etc.

 

Pour plus d'information, contactez votre interlocuteur Eurofins habituel ou AgroalimentaireFR@eurofins.com

Consultez notre page pour plus de précisions sur l’ensemble de nos solutions pour vous accompagner dans la maîtrise du risque contaminants 

 

Source

* Gouvernement du Canada. (2020). Toxines d’Alternaria dans la bière, le jus, l’huile et les graines - 1 avril 2018 au 31 mars 2019 - Agence canadienne d’inspection des aliments.