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Evolution règlementaire : teneurs maximales en mercure dans les produits de la mer et le sel

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Evolution règlementaire : teneur en mercure

TIAC Crise sanitaire salmonelle listeria E coli microbiologie

 

Le mercure et le méthylmercure sont des substances fortement 𝘁𝗼𝘅𝗶𝗾𝘂𝗲𝘀 pour l’ensemble de l’organisme, en particulier pour les enfants et les nourrissons. Les systèmes nerveux central et périphérique sont les plus vulnérables, et la mise en contact avec du mercure peut provoquer des tremblements, des insomnies, des maux de tête, des dysfonctionnements moteurs et cognitifs, etc. Au-delà des effets neurologiques, cet élément peut aussi avoir des effets délétères sur les poumons, le tube digestif et les reins et même conduire à la mort en cas de trop forte exposition.

L’Autorité européenne de la sécurité des aliments a fixé la dose hebdomadaire tolérable (DHT) à 4 μg/kg de poids corporel pour le mercure inorganique et à 1,3 μg/kg pour le méthylmercure. Aujourd’hui et dans 95% des cas, les consommateurs sont déjà exposés à cette DHT. Pour les gros consommateurs de poisson, l’exposition peut être six fois supérieure à cette limite, et une alimentation très salée peut également surexposer au mercure.

Attention néanmoins, la solution n’étant pas de bannir le poisson ou le sel de son régime alimentaire : les effets positifs de la consommation de produits de la mer sur la santé ne sont en effet pas négligeables. La consommation d’une à quatre portions de produits de la mer par semaine permettrait :

  • pour la femme enceinte et l’enfant, de meilleurs résultats fonctionnels du développement neurologique
  • pour l’adulte, une mortalité dues aux maladies coronariennes plus faible

De fait, pour continuer à profiter des bénéfices santé des produits de la mer et à manger salé sans être trop fortement exposé au mercure, une révision des teneurs maximales autorisées dans les aliments a été publiée dans le règlement UE 2016/617 et sera applicable à partir du 3 mai 2022. Cette modification touche particulièrement :

  • le sel nouvellement réglementé : sa teneur en mercure ne devra pas dépasser les 0.10 mg/kg
  • de nombreux produits de la mer avec des teneurs maximales variables allant de 0.3 à 1.0 mg/kg. Les produits concernés sont certains poissons, avec par exemple le thon, les anchois ou le saumon, les gastéropodes marins, les céphalopodes et les crustacés

 

Eurofins vous accompagne dans la quantification du mercure dans vos produits

Afin de vous assurer de la conformité de vos produits à partir de ce 3 mai 2022, vos laboratoires Eurofins vous accompagnent dans la quantification du mercure et de tous les autres métaux lourds quelle que soit la nature du produit et quelle que soit sa destination, animale ou humaine. Pour ce faire, trois techniques sont à notre disposition : 

  • l'ICP-MS (Inductively Coupled Plasma - Mass Spectrometry)
  • l'ICP optique
  • la Spectroscopie d'Absorbtion Atomique (Atomic Absorption Spectroscopy / AAS)

 

→ Plus d'informations sur nos solutions Eurofins ou sur l'évolution réglementaire