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Risque Trichinellose : comment s'en protéger?

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Les agents responsables de la trichinellose sont des nématodes appartenant au genre Trichinella : T.spiralis est l’espèce la plus couramment impliquée dans la trichinellose humaine. Les cochons domestiques et sauvages, ainsi que les rats, les souris, les lapins, les canidés, les chevaux et d’autres carnivores sauvages peuvent abriter ces nématodes adultes dans leurs intestins, et sous forme larvaire dans des kystes musculaires.

Contamination et risque chez l'Homme 

Dans le muscle, la larve survit de 10 à 20 jours à -15°C, et jusqu’à 71°C lors de la cuisson : la principale voie de contamination est l’ingestion de viande infestée mal cuite et/ou pas assez longtemps congelée.

Après ingestion de tissu musculaire contaminé, les larves enkystées sont libérées par digestion dans l’estomac. Elles atteignent ensuite l’intestin grêle où elles pénètrent rapidement l’épithélium de la muqueuse, entrainant une perturbation des villosités intestinales : c’est ici qu’elles atteignent leur taille adulte, en 30h environ. Une fois leur maturité atteinte, les nématode mâles et femelles s’accouplent et de nouvelles larves sont libérées très rapidement dans la muqueuse intestinale. Ces larves migrent alors via les vaisseaux lymphatiques de la muqueuse vers les noeuds lymphatiques où elles accèdent aux vaisseaux sanguins : elles sont alors disséminées dans tout l’organisme. Les muscles striés squelettiques sont les lieux privilégiés des larves qui y finissent leur développement en 3 ou 4 semaines, avant de s’y enkyster pour initier un nouveau cycle.

Cette migration larvaire provoque une réaction immunologique importante associée à des réponses inflammatoires et allergiques. La pénétration des larves dans les cellules musculaires et leur développement peuvent entrainer une destruction de ces cellules. D’autres localisations des larves sont possibles comme le système nerveux central où elles induisent des vascularites et des périvascularites avec des lésions focales et diffuses.

Comment éviter cette contamination? 

La cuisson à coeur des viandes, la congélation à -15 °C pendant 3 semaines au moins et la salaison mettant en place une faible activité de l’eau permettent de détruire les parasites. Par ailleurs, les chasseurs ne doivent pas laisser de cadavres ou de restes de venaison dans la nature. En cas de vente de viande de sanglier, la vérification de son innocuité face à ce risque doit se faire en laboratoire.

Quelles analyses et procédures pour vos échantillons? 

Les laboratoires Eurofins vous proposent une analyse réalisée selon la méthode de digestion enzymatique des muscles pour la libération des larves de trichine (au stade L1) et leur examen direct après filtration et sédimentation. Cette analyse peut être réalisée sur des mélanges d’animaux, jusqu’à 20 échantillons : les animaux concernés sont les porcs domestiques, les sangliers, les chevaux et toute espèce animale pouvant être infestée par des nématodes du genre Trichinella. Le laboratoire peut mettre à votre disposition des kits d’analyse et une feuille de demande d’analyse. Il faudra placer l’échantillon dans le sachet, remplir la demande d’analyse et nous envoyer l’échantillon: les fédérations de chasse réalisent souvent des envois groupés. Le laboratoire peut aussi fournir des bons Chronopost sur demande.

 

Pour plus d'information à propos des solutions d'analyses d'eau, contactez-nous : PoleSanteAnimale@eurofins.com 

Pour plus de détail sur nos analyses en santé animale, visitez notre page web dédiée au sujet

 

 

UNE QUESTION ? Pour recevoir plus de précisions sur nos analyses sur les contaminants chimiques :

ou demandez à votre interlocuteur Eurofins habituel