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Focus Agroalimentaire 41 - Juillet 2014

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Contenu :

  • La Newsletter Agroalimentaire N°44 du réseau des laboratoires Eurofins vient d'être publiée
  • Eurofins présent au SPACE du 16 au 19 septembre 2014
  • Dosage des fibres alimentaires dans les produits riches en amidon : révision des méthodes AOAC 2009.01 et 2011.25
  • La teneur en polyols : une nouvelle information à intégrer à l'étiquetage nutritionnel des aliments
  • Nanotechnologie : nouveau centre d'excellence Eurofins pour le conseil et l'analyse
  • Que cache le problème du glyphosate ?
  • Bisphénol A : LQ basse avec l'analyse par UHPLC-MS/MS
  • Cadmium : publication de nouvelles teneurs maximales
  • Agenda des formations

La Newsletter Agroalimentaire N°44 du réseau de laboratoires Eurofins vient d'être publiée


Certains des articles ci-dessous sont extrait de la Newsletter Agroalimentaire du réseau de laboratoires Eurofins n°45.
L'article "Identifier les micro-organismes en moins de 5 minutes, c'est désormais possible !" a déjà été publié en mai 2014 dans le Focus Agroalimentaire Eurofins France.)

Eurofins NEWS Agroalimentaire est publiée tous les 4 mois et présente les nouveautés concernant les techniques analytiques, la réglementation, les projets de R&D, l'offre de services Eurofins et les évènements d'actualité concernant le contrôle qualité des produits alimentaires.

Des versions anglaises et allemandes sont également disponibles.


Eurofins présent au SPACE du 16 au 19 septembre 2014

Cette année encore, Eurofins sera présent à Rennes lors du Salon International de la Production Animale et de l'Elevage. Nos équipes scientifiques et commerciales vous accueilleront sur notrecstand n°90, Allée D, Hall 9 pour discuter de vos problématiques spécifiques.

Contact : EventsFr@eurofins.com  ou +33 (0)2 51 83 30 86



Dosage des fibres alimentaires dans les produits riches en amidon : révision des méthodes AOAC 2009.01 et 2011.25

Les fibres étant généralement considérées comme des composants essentiels de l'alimentation humaine leur dosage est particulièrement important pour les IAA. Chimiquement, les fibres couvrent les polysaccharides non amylacés et/ou d'autres composants tels que l'amidon résistant, l'inuline, les pectines et les b-glucanes. Plusieurs méthodes de dosage des fibres alimentaires totales et/ou de leurs différents composants existent et sont largement utilisées, mais il est utile que les développements et les besoins de la recherche analytique et nutritionnelle les fassent évoluer.

Ainsi, une inadéquation dans les méthodes AOAC 2009.01 et 2011.25 pour l'analyse des produits riches en glucides, comme le pain ou les pâtes, a été identifiée par  le centre de compétences Eurofins (Brunt et Sanders1). Les deux méthodes passent par l'élimination enzymatique de l'amidon et des maltodextrines, qui ne sont pas considérés comme des fibres alimentaires. Cependant l'équipe a observé que ces deux composés ne sont pas complètement hydrolysés et éliminés des échantillons, ce qui laisse de 0,5 à 1,5 % de malto-oligosaccharides digestibles résiduels, comptés à tort comme des fibres alimentaires. Or, dans certains types de pains et de pâtes, une surévaluation de 0,5 à 1,5 % des fibres alimentaires peut être décisive pour afficher une allégation nutritionnelle « source de fibres alimentaires » ou « riche en fibres alimentaires ».

Pour corriger cette surévaluation, l'équipe d'Eurofins a introduit dans le protocole analytique une deuxième hydrolyse enzymatique. Les résultats ont été publiés1 et confirmés, de manière indépendante, par deux autres groupes (B.V. McCleary (Megazyme) et W.D. Park (Texas A & T University)). En décembre 2013, l'amélioration de la méthode d'analyse pour les matrices riches en amidon a été adoptée par l'AOAC, qui a publié une révision des méthodes AOAC 2009.01 et 2011.25.

Eurofins propose ces deux méthodes révisées, ainsi que les autres méthodes officielles de dosage des fibres alimentaires. 

Contact : info@eurofins.fr

1 K. Brunt, P. SandersFood Chemistry140 (2013) 574-580

 

Par Yannis Vrasidas, Eurofins Food Testing Pays-Bas

La teneur en polyols : une nouvelle information à intégrer à l'étiquetage nutritionnel des aliments

Le Règlement européen N°1169/2011 a principalement pour objet d'assurer un haut niveau de protection sanitaire et un niveau d'information sur les produits conforme au droit des consommateurs. Il allonge la liste des composants dont la teneur doit figurer sur les étiquettes nutritionnelles et ajoute des possiblités de déclaration optionnelles : acides gras mono-insaturés et polyinsaturés, polyols, amidon, fibres, minéraux et vitamines. Parmi ces substances, les polyols font l'objet d'un nouvel intérêt suscité par leur valeur énergétique réduite par rapport au sucre (métabolisme différent) et donc par leurs bénéfices santé potentiels.

Les polyols sont des sucres alcools ou glucides hydrogénés. Les plus courants dans l'alimentation sont le glycérol, le lactitol, le maltitol, le mannitol, l'isomalt, l'érythritol, le sorbitol et le xylitol. Dotés d'un pouvoir sucrant inférieur à celui du sucrose, la plupart d'entre eux sont utilisés en même quantité que le sucre, comme édulcorants et agents de charge. De faibles quantités d'édulcorants intenses (comme la saccharine, le cyclamate, l'aspartame, etc.) peuvent être ajoutées pour obtenir une sucrosité équivalente à celle du sucre.

Les polyols ne provoquent pas la formation de caries, le xylitol jouant même un rôle protecteur. Digérés plus lentement, ils ont un indice glycémique et d'insuline faible (intéressant en cas d'obésité et de diabète) et possèdent des propriétés osmotiques permettant une rétention d'eau bénéfique pour le côlon. Leur effet laxatif est toutefois restrictif et les produits contenant plus de 10 % de polyols ajoutés doivent porter la mention : « une consommation excessive peut avoir un effet laxatif ».

Eurofins propose plusieurs techniques de pointe pour détecter et doser les polyols et autres composants similaires dans différentes matrices alimentaires. 

Contact : votre interlocuteur Eurofins ou info@eurofins.fr

 

Par Giuseppe Di Lecce et Daniele Boglio, Eurofins Chemical Control, Italie

Nanotechnologie : nouveau centre d'excellence Eurofins pour le conseil et l'analyse

La nanotechnologie est considérée comme l'une des technologies phares du 21e siècle. Parfois dotés de propriétés physiques, chimiques ou biologiques différentes de celles des substances équivalentes à l'échelle normale, les nanomatériaux sont de plus en plus utilisés dans les secteurs de l'alimentation, de l'emballage, des produits pharmaceutiques, des textiles et des cosmétiques.

S'ils offrent de formidables opportunités, les nanomatériaux font aussi débat  du fait de risques potentiels pour l'homme et l'environnement. Le règlement CE N° 1223/2009 relatif aux produits cosmétiques est le premier à imposer un étiquetage et une notification. Des règles d'étiquetage relatives aux nanomatériaux sont également imposées par lerèglement UE N°528/2012 pour les produits biocides et le règlement UE N°1169/2011 pour les produits alimentaires.

L'analyse des nanomatériaux est particulièrement complexe. A l'heure actuelle, aucune méthode unique ne permet de savoir si un matériau est conforme à la définition fixée par la Commission européenne. Partenaire du projet européen « NanoDefine », Eurofins fait partie d'un réseau européen d'experts en nanotechnologie et participe activement à ce champ dynamique de développement. Le projet a notamment pour objet d'élaborer des méthodes d'analyse solides et fiables pour la caractérisation des nanoparticules.

Eurofins a investi dans des techniques de mesure puissantes et innovantes, qu'il s'agisse de l'ICP-MS en mode « Single Particle » (SP-ICP-MS), de la diffusion dynamique de la lumière (DLS) ou du Fractionnement par Couplage Flux-Force (FFF), à plusieurs détecteurs, pour doser prioritairement les particules inorganiques comme l'argent, l'or, le dioxyde de titane, l'oxyde de zinc ou le dioxyde de silicium.

Eurofins développe ainsi une palette de services analytiques applicables pour la détection de ces nanomatériaux dans les aliments, les aliments pour animaux, les cosmétiques, les emballages et les biocides. Compte tenu de la diversité des applications possibles, les méthodes peuvent nécessiter des adaptations spécifiques. C'est pourquoi ces nouvelles techniques sont actuellement proposées sur la base de projets mis en place avec les clients intéressés.

Contact : info@eurofins.fr

 

Par le Dr. Philipp Brüning, le Dr. Susanne Rathjen, le Dr. Claudia Schulz et le Dr. Katrin Hoenicke, Eurofins WEJ Contaminants GmbH, Allemagne

Que cache le problème du glyphosate ?

Développement méthodologique et premiers résultats concernant le dosage du trimesium et du polyoxyéthylène amine dans les aliments

Le glyphosate est l'herbicide le plus répandu. Efficace et économique, il est utilisé par les cultivateurs, par les compagnies ferroviaires pour éliminer les mauvaises herbes sur les voies ferrées et par les collectivités locales pour nettoyer les trottoirs.

Plusieurs méthodes ont été développées pour doser les résidus de glyphosate dans différents produits. Cependant, les formulations commercialisées peuvent aussi contenir d'autres ingrédients potentiellement toxiques, comme le trimesium, un contre-ion du glyphosate, et le polyoxyéthylène amine, un agent surfactant facilitant l'absorption du glyphosate par les végétaux.

Compte tenu de leurs concentrations dans les formulations, des résidus de ces ingrédients peuvent logiquement être présents dans les produits traités au glyphosate. A cet égard, la définition légale des résidus de glyphosate inclut le trimesium. L'inclusion du trimesium dans le dosage de résidus peut donc affecter la conformité d'un produit aux limites réglementaires. Par ailleurs, l'utilisation du polyoxyéthylène amine comme additif n'est plus autorisée. Les Organisations non gouvernementales (ONG) sensibilisées à l'effet toxicologique du glyphosate se penchent de plus en plus sur l'évaluation des résidus de ces adjuvants qui ont été peu étudiés dans les matrices alimentaires.

La composition complexe et le manque de composants de référence certifiés compliquent la quantification du polyoxyéthylène amine. A l'occasion d'un atelier européen sur les résidus de pesticides en juin, le Dr. Stefan Kittlaus, responsable du développement de méthodes chez Eurofins/ Dr. Specht Laboratorien, a présenté les stratégies de développement et de validation des méthodes de dosage du polyoxyéthylène amine et du trimesium dans différentes matrices alimentaires. Il a exposé les premiers résultats du screening et participé à la discussion concernant la corrélation entre les résidus de glyphosate, de polyoxyéthylène amine et de trimesium.

Pour les clients d'Eurofins, il s'agit d'un nouvel exemple d'analyse prospective, permettant de résoudre les problèmes en amont, par le développement proactif de méthodes d'analyse, et l'enrichissement des connaissances.

Contact : info@eurofins.fr

 

Par Stefan Kittlaus, Bernd Pietsch, Andrea Kuhr et Thomas Anspach, Eurofins Dr. Specht Laboratorien, Allemagne

Bisphénol A : LQ basse avec l'analyse par UHPLC-MS/MS

Le bisphénol A (BPA) entre en tant que monomère dans les polycarbonates et les résines époxy et en tant qu'additif dans les plastiques. Les polycarbonates sont utilisés dans les matériaux de contact alimentaire comme les bouteilles plastique réutilisables, les biberons et la vaisselle. Les résines époxy sont utilisées dans les revêtements de protection recouvrant les canettes et les cuves destinées à recevoir des aliments et des boissons. Or, de petites quantités de BPA peuvent migrer dans les aliments.

Les bisphénols présentent des propriétés endocrines qui peuvent avoir des effets secondaires sur certains organes. Dans son projet d'avis scientifique de début d'année, l'EFSA recommande d'abaisser la dose journalière tolérable (DJT) de 50 µg/kg de masse corporelle/jour à 5 µg/kg de masse corporelle/jour.

Actuellement l'utilisation du bisphénol A est autorisée dans les matériaux de contact alimentaire par le Règlement (UE) N° 10/2011, avec une limite de migration spécifique (LMS) de 600 µg/kg, mais interdite dans la fabrication de biberons en polycarbonate (Directive 2011/8/UE).

Eurofins analyse désormais les bisphénols A et F en utilisant une technique innovante d'UHPLC-MS/MS avec une limite de quantification (LQ) extrêmement basse de 1 µg/kg pour le bisphénol A.

Contact : info@eurofins.fr


Cadmium : publication de nouvelles teneurs maximales

En mai 2014, l'UE a adopté le Règlement (UE) N°488/2014 modifiant le Règlement (UE) N°1881/2006, en ce qui concerne les teneurs maximales en cadmium dans les denrées alimentaires. Le Règlement (UE) N°1881/2006 fixait déjà une teneur maximale en cadmium dans certaines denrées alimentaires comme les céréales, les légumes, la viande, le poisson et les compléments alimentaires. A compter du mois de juin, les teneurs maximales en cadmium dans les poissons seront réduites ou modifiées.

Par ailleurs, de nouvelles teneurs maximales en cadmium dans les aliments pour bébés et les produits à base de cacao et de chocolat s'appliqueront respectivement en 2015 et 2019. Le respect de teneurs relativement basses en cadmium dans les aliments pour bébés (Cf. extrait en tableau 1) nécessitera des méthodes de dosage extrêmement sensibles.

Outre les techniques de pointe AAS, ICP-OES et ICP-MS, Eurofins propose une gamme complète de méthodes de dosage du cadmium et d'autres métaux et composants par ICP-MS haute résolution (HR-ICP-MS) assurant une limite de détection extrêmement basse.

Tableau 1 : exemples de teneurs maximales indiquées dans le Règlement (UE) N°488/2014


Contact : info@eurofins.fr
 

 

 


Formations pour l'industrie agroalimentaire (hors certification)


Consultez les agendas complets des formations en sécurité des aliments proposées par Eurofins Consulting

Renseignements et inscriptions : formation@eurofins.com, Tél : +33 (0)4 42 24 61 93       

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Formations pour la certification en industrie agroalimentaire


Consultez le catalogue des formations 2016 en sécurité des aliments (sessions concernées en pages 23 à 30) ainsi que le planning des sessions en ligne sur le site internet d'Eurofins Certification.

Renseignements et inscriptions : ifs@eurofins.com, Tél +33 (0)1 69 10 15 23

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Formations pour la restauration et les métiers de bouche


Consultez les agendas complets des formations en hygiène et sécurité des aliments  proposées par Eurofins Biosciences

Renseignements et inscriptions : FormationBiosciences@eurofins.com, Tél : +33 (0)1 69 10 88 89

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Formations en sciences analytiques


Consultez le programme de formations méthodologiques proposées par Eurofins EESA (Ecole Européenne des Sciences Analytiques)

Renseignements et inscriptions : eesa@eurofins.com, Tél : +33 (0) 4 42 24 61 93